lundi 22 février 2016

Comment le cinéma raconte-t-il le monde du travail?

Bonjour à tous,

en 2013, les Semaines Sociales de France m'avaient demandé d'y participer en proposant une conférence à Lyon et diffusée dans d'autres sites.

À partir de nombreux exemples de films, à commencer par La sortie d'usine, premier film de l'Histoire du cinéma, cette conférence aborde différents thèmes, que ce soit la présentation des activités économiques ou encore les revendications sociales et les mutations actuelles face à l'ultra-financiarisation de l'économie mondiale.


Cette conférence a été filmée et je vous la propose dans son intégralité ici, sur le site des Semaines Sociales de France:
http://www.dailymotion.com/video/x17qimd_le-travail-dans-le-cinema-une-longue-histoire_news


À très bientôt
Lionel Lacour

mardi 16 février 2016

La question noire dans le cinéma américain


mardi 1 décembre 2015

M le maudit: critique de Weimar ou du nazisme?

Bonjour à tous

S'il est des films mythiques, M le maudit fait partie à coup sûr de ceux-ci. D'abord parce que le réalisateur est Fritz Lang, cinéaste de génie qui a su passer comme peu d'autres du cinéma muet avec les succès que l'on sait avec notamment Metropolis au cinéma parlant, M le maudit étant le premier d'une liste d'autres œuvres majeures tournées en Allemagne puis ailleurs.
Réalisé en 1931 avec comme acteur principal le magistral Peter Lorre, Michel Marie dans son livre M le maudit publié en 2005 rappelle que le film s'appuie sur plusieurs affaires judiciaires qui ont ébranlé l'Allemagne des  années 1920 dont celle dite du "vampire de Düsseldorf".
L'analyse filmique de M le maudit est évidemment un passage obligé pour tout apprenti cinéaste: travail sur les ombres et les lumières, sur le hors champ, sur la plongée et la contre-plongée, montage alterné, rôle de la musique dans le procédé narratif ou

vendredi 13 novembre 2015

Jean-Jacques Bernard, Adieu l'ami

Jean-Jacques Bernard avec Yves Boisset
aux 1ères Rencontres Droit Justice et Cinéma à Lyon 2010
Bonjour à tous,

Jean-Jacques Bernard nous a quittés hier. Sa voix grave et sa gentillesse ne nous accompagneront plus lors de nos moments cinéma que nous aimions tant partager.
Jean-Jacques, c'était beaucoup de choses. C'était l'amour du 7ème art bien sûr. Il aimait voir les films de John Ford, trouvait Gabin extraordinaire, appréciait les cinéastes qui racontait des histoires d'hommes et de lieux. Mais Jean-Jacques, c'était aussi et surtout une générosité absolue. Tous ceux qui l'ont connu savent combien il adorait inviter ses amis à manger et à boire dans les restaurants qu'il connaissait.
Tout le monde se faisait un plaisir à lui faire découvrir une adresse qui lui offrirait les plats dont il raffolait. Généreux dans l'invitation, mais surtout généreux dans le temps qu'il accordait à ceux qui partageaient les mêmes passions que lui. Combien de festivals a-t-il accompagné gracieusement? Combien de personnes a-t-il accompagné pour les aider à mener à bien un projet?
Sa bienveillance à l'égard des autres n'était pas un vain mot. S'il pouvait prendre des colères monumentales, Jean-Jacques s'en repentaient toujours et immédiatement. Il aimait le peuple car il en faisait partie. Et c'est peut-être pour ça qu'il aimait le cinéma, cet art du peuple.
Il y a 5 ans, il s'est lancé dans une nouvelle aventure cinématographique. S'il avait déjà réalisé des documentaires nombreux sur le cinéma, il voulait réaliser un long métrage. Passer de l'autre côté de la critique. Ne pas être celui qui juge mais celui qui allait être jugé, notamment par ses pairs. Il voulait concrétiser sa passion en signant un film qui lui ressemblerait. Idéalement? Il voulait que l'action se passe dans l'Ain. Hélas, il n'aura pas réussi à mener à terme ce projet qui l'occupait tant.
Peu importe, pour tous ceux qui l'ont connu, Jean-Jacques était un passeur de cinéma hors pair, un homme gentil dans toute son épaisseur, et dieu sait qu'il y en avait de l'épaisseur. Elle lui servait de carapace, comme pour se protéger des autres, comme pour dire qu'il pouvait être un dur, alors qu'il n'était qu'un gentil, un vrai.
Aujourd'hui, le monde du cinéma a perdu un de ses plus fervents défenseurs, qui a participé à améliorer la qualité des sous-titres des films à la télévision, qui a accompagné Ciné + Classic dès sa création, rappelant que le film de patrimoine est une patrimoine comme un autre, à protéger.
Nous serons tous orphelins de toi, Jean-Jacques. Et je pleure aujourd'hui un ami avec qui j'aimais tant travailler.
Adieu mon ami...