vendredi 27 mars 2015

Formation des enseignants: Des films de fiction pour enseigner le monde contemporain

Bonjour à tous,

depuis 2001, je propose des formations aux enseignants pour leur permettre d'aborder des questions contemporaines par l'utilisation des œuvres cinématographiques de fiction, voire documentaires.

L'idée est donc de partir des films comme sources historiques, celle de leur période de production.


Formateur à l'IUFM de Lyon et Grenoble, dans

samedi 7 mars 2015

Chappie : en avant vers la transhumanité

Bonjour à tous,

Neill Blomkamp, le réalisateur de District 9 et de Elysium se plaît dans le genre science-fiction / anticipation. Et son dernier film ne déroge pas à cela. Chappie est un blocbuster plus malin que les Transformers et autres films de robots côtoyant les humains même si certains effets lorgnent véritablement vers la recherche lourde du spectaculaire à tout prix. Film de science-fiction, d'anticipation ou réflexion sur des questions d'aujourd'hui, Chappie intrigue assurément sur

mercredi 4 mars 2015

Pour en finir avec le mythe d'un cinéma objectif!

Bonjour à tous,

en 2004, Elie Chouraqui, réalisateur de Paroles et musique, des Marmottes et autres chefs-d'œuvre du cinéma, réalisait un reportage pour l'émission "Envoyé Spécial" intitulé Antisémitisme: la parole libérée. Ce documentaire tourné à Montreuil devait démontrer la progression de l'antisémitisme que les élèves de l'ORT (école juive) subissaient de la part de ceux du collège Paul Eluard. Invité à commenter son travail, Chouraqui affirmait avoir réalisé un film 100% objectif. Peu importait que ses élèves juifs soient filmés en rasant les murs, que des musiques angoissantes accompagnent les images ou que certains cadrages laissent penser que les antisémites étaient essentiellement d'origine arabe. Non, son travail était totalement objectif, ce qu'il répète d'ailleurs dans le DVD sorti après la première diffusion du reportage, en revendiquant une absence de parti pris. Tu penses.

Une telle affirmation est à la fois consternante au regard du reportage du réalisateur où le parti pris saute aux yeux, mais surtout consternante pour toute personne

jeudi 26 février 2015

Le syndrome Timbuktu: un bon film est un film sans succès

Bonjour à tous,

Timbuktu, le film aux 7 César et plus d'1 millions de spectateurs est une sorte de miraculé du Box office français. Son réalisateur Abderrahmane Sissako ne s'attendait pas à autant de gloire. Il faut dire que peu de personnes ne s'y attendait non plus. Timbuktu n'aurait pas été le premier film cannois à avoir soutenu l'attention des "Professionnels de la Profession" en mai soulever un quelconque enthousiasme dans les salles ensuite. 

Ce film africain, produit par des Français mais africain pour tout le reste, du réalisateur au monteur en passant par les acteurs, les lieux, la langue, ose montrer le terrorisme islamiste et les conséquences liberticides et même davantage sur les populations mises sous la coupe des prétendus djihadistes. 
Tourné dans une langue non occidentale, même si du français ou de l'anglais apparaissent çà et là, avec aucun comédien connu, le succès commercial de ce film était hypothétique, malgré le sujet. Et puis surtout, il a été